Parmi les titres singuliers du label CTI se trouve l'album de Kathy McCord, sorte d'ovni musical, aperçu lors du lancement de la série 1000.
En 1970, le producteur Creed Taylor, qui vient tout juste de quitter le label A&M, expérimente une nouvelle voie. Cette expérience, très différente de ses productions antérieures sera rapidement abandonnée au profit de la série 6000, qui fera sa légende avec des musiciens comme Freddie Hubbard, Stanley Turrentine ou encore George Benson. Pendant longtemps, cet album est resté un disque culte. La rareté des copies, la mystérieuse beauté de l'artiste précédaient un contenu que l'on qualifiait de surprenant. En 1999, une première réédition japonaise, très rapidement épuisée, élargit le cercle des initiés et confirma l’intérêt musical de l'objet. Mais ce n'est qu'en 2010 que l’énigme Kathy McCord fut totalement résolue. Le label Anglais Big Beat Records publia Kathy McCord : « New Jersey to Woodstock » qui regroupait ce disque et une vingtaine d'autres chansons pour la plupart inédites. La joie de pouvoir enfin écouter ce 33 tours fut quelque peu gâchée par l’absence de la pochette originale. C'est donc finalement la dernière réédition, publiée un an plus tard par le label Koreen Media Arte Music (sans l'autorisation de l'artiste), qui offre de nos jours la copie la plus fidèle du LP d'origine. Kathy McCord est la sœur du chanteur américain Bill Vera; elle avait tout juste dix sept ans quand elle a participé à cet enregistrement. Elle laisse un disque de jazz-folk-psychédélique, subtil et plein de grâce, une vraie curiosité. Sa voix, en apparence fragile, offre un contraste troublant avec les arrangements jazzy, sophistiqués de Don Sebesky. Ce dernier, visiblement inspiré, a réussi, par petites touches psychédéliques, à donner un autre relief à ses compositions. L'ombre des Beatles est très présente et culmine dans la sublime reprise de Paul McCartney "She's Leaving Home" qui raconte la fugue d’une adolescente de 17 ans. Le disque de Kathy McCord n'a pas rencontré son public à sa sortie. Première artiste non jazz à signer pour l'étiquette CTI, elle a suscité la curiosité tardivement. On peut l'entendre, malgré tout, sur certains disques de son frère, ou du saxophoniste David Sanborn.
♫ ♫ ♫ ♫ 1/2
En 1970, le producteur Creed Taylor, qui vient tout juste de quitter le label A&M, expérimente une nouvelle voie. Cette expérience, très différente de ses productions antérieures sera rapidement abandonnée au profit de la série 6000, qui fera sa légende avec des musiciens comme Freddie Hubbard, Stanley Turrentine ou encore George Benson. Pendant longtemps, cet album est resté un disque culte. La rareté des copies, la mystérieuse beauté de l'artiste précédaient un contenu que l'on qualifiait de surprenant. En 1999, une première réédition japonaise, très rapidement épuisée, élargit le cercle des initiés et confirma l’intérêt musical de l'objet. Mais ce n'est qu'en 2010 que l’énigme Kathy McCord fut totalement résolue. Le label Anglais Big Beat Records publia Kathy McCord : « New Jersey to Woodstock » qui regroupait ce disque et une vingtaine d'autres chansons pour la plupart inédites. La joie de pouvoir enfin écouter ce 33 tours fut quelque peu gâchée par l’absence de la pochette originale. C'est donc finalement la dernière réédition, publiée un an plus tard par le label Koreen Media Arte Music (sans l'autorisation de l'artiste), qui offre de nos jours la copie la plus fidèle du LP d'origine. Kathy McCord est la sœur du chanteur américain Bill Vera; elle avait tout juste dix sept ans quand elle a participé à cet enregistrement. Elle laisse un disque de jazz-folk-psychédélique, subtil et plein de grâce, une vraie curiosité. Sa voix, en apparence fragile, offre un contraste troublant avec les arrangements jazzy, sophistiqués de Don Sebesky. Ce dernier, visiblement inspiré, a réussi, par petites touches psychédéliques, à donner un autre relief à ses compositions. L'ombre des Beatles est très présente et culmine dans la sublime reprise de Paul McCartney "She's Leaving Home" qui raconte la fugue d’une adolescente de 17 ans. Le disque de Kathy McCord n'a pas rencontré son public à sa sortie. Première artiste non jazz à signer pour l'étiquette CTI, elle a suscité la curiosité tardivement. On peut l'entendre, malgré tout, sur certains disques de son frère, ou du saxophoniste David Sanborn.
♫ ♫ ♫ ♫ 1/2
Face A
1. Rainbow Ride 5:05
(Kathy McCord)
2. I'm Leaving Home 4:20
(John Lennon/Paul McCartney)
3. Candle Waxing 4:10
(Kathy McCord)
4. Baby James 3:10
(Kathy McCord)
5. The Love Flow 3:00
(Kathy McCord)
Face B
1.New York Good Sugar/Love Lyric #7 3:55
(Kathy McCord)
2. For You, Child -3:07
(Kathy McCord)
3. Jennipher 4:36
(Kathy McCord)
4.Take Away This Pain - 5:47
(Kathy McCord)
5. Velvet Smile 3:15
(Kathy McCord/Billy Vera)
Cordes et cuivres arrangées par Don Sebesky
Kathy McCord: vocal
Leader and Bass: Harvey Brooks
Guitar: John Hall
Piano and organ: Paul Harris
Drums: Willis Kelly, Ed Shaughnessy (also tabla)
Flute: Hubert Laws
Enregistré au studio Van Gelder en décembre 1969
Ingénieur du son: Rudy Van Gelder
Photo de couverture: Price Givens
Design: Tony Lane
Produit par Creed Taylor