On peut classer la discographie de Joe Farrell en deux parties distinctes. Une période Free jazz avec les disques « Joe Farrell Quartet » (1970), « Outback » (1971) et une période jazz-fusion qui regroupe les titres « Penny Arcade » (1973), « Upon This Rock » (1973-74) et « Canned Funk » (1974) . Situé entre les deux, « Moon Germs » (1972) mélange ces deux courants et préfigure le groove des prochains enregistrements.
C’est son album le plus fascinant, à la fois par la qualité des improvisations, la multitude des styles abordés et l’alchimie, palpable, entre les musiciens . Il a été enregistré en une journée, avec le bassiste de Return to Forever: Stanley Clarke, un batteur en état de grâce, Jack DeJohnette et un troisième compère que l’on ne présente plus: Herbie Hancock. Il me semble avoir sa place dans le top Five du label au coté de « Red Clay » de Freddie Hubbard, « Salt Song » de Stanley Turrentine, « Prélude » d’Eumir Deodato et « White Rabbit » de George Benson.
Enregistré aux studios Van Gelder le 21 novembre 1972
Musiciens:
Joe Farrell: saxophone soprano, flûte (B2)
Herbie Hancock: piano électrique
Stanley Clarke: basse
Jack DeJohnette: batterie
Face A:
1. Great George 11:40
(Joe Farrell)
2. Moon germs 7:23
(Joe Farrell)
Face B:
1. Times Lies 8:25
(Chick Corea)
2. Bass Folk Song 9:50
(Stanley Clarke)
Ingénieur: Rudy Van Gelder
Photo de couverture: Pete Turner
Photo intérieure: Sheila Metzner
Design: Bob Ciano
Producteur: Creed Taylor
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