Le nom de David Matthews est étroitement lié à l’étiquette CTI. C’est lui qui prendra en main la plupart des arrangements du label à partir de 1975, succédant ainsi à Bob James et Don Sebesky au pupitre. Fort de son expérience avec James Brown, il sut habilement mélanger jazz, funk et rhythm and blues sur fond de mode disco. On pourra apprécier ce groove sophistiqué sur des albums aussi divers que « I hear a symphony » d’Hank Crawford, « Autophysiopsychic » de Yusef Lateef ou encore « Good king bad » de George Benson.
C’est son deuxième album solo pour la CTI; il s’est inspiré, en grande partie, du roman de Frank Herbert: Dune, mais aussi de thèmes divers autour de la science fiction comme « Space Odity » de Bowie ou Stars Wars de John Williams. Une fois n’est pas coutume, on n’a pas regardé à la dépense: Line-Up de rêve, section de cuivres pléthorique, ensemble à cordes classique. Il est à noter que ce dernier est dirigé par le violoniste Sanford Allen qui fut en son temps le premier musicien noir à faire partie de l’orchestre philharmonique de new york.
Ajoutons pour la petite histoire l’incroyable bévue de Creed Taylor qui oublia de demander l’autorisation à Frank Herbert pour le thème de Dune. Le romancier déposa une plainte et la distribution de l’album fut interrompue. C’est probablement pour cette raison, qu’à l’exception d’une sortie au Japon*, cet album original n’a jamais été réédité.
C’est son deuxième album solo pour la CTI; il s’est inspiré, en grande partie, du roman de Frank Herbert: Dune, mais aussi de thèmes divers autour de la science fiction comme « Space Odity » de Bowie ou Stars Wars de John Williams. Une fois n’est pas coutume, on n’a pas regardé à la dépense: Line-Up de rêve, section de cuivres pléthorique, ensemble à cordes classique. Il est à noter que ce dernier est dirigé par le violoniste Sanford Allen qui fut en son temps le premier musicien noir à faire partie de l’orchestre philharmonique de new york.
Ajoutons pour la petite histoire l’incroyable bévue de Creed Taylor qui oublia de demander l’autorisation à Frank Herbert pour le thème de Dune. Le romancier déposa une plainte et la distribution de l’album fut interrompue. C’est probablement pour cette raison, qu’à l’exception d’une sortie au Japon*, cet album original n’a jamais été réédité.
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* Réédition japonaise: 1994 King Record co, KICJ 8065 (CD)
Face A:
Dune
Part I Arrakis
(David Matthews)
Part II Sandworms
(David Matthews)
Part III Song of the Bene Gesserit
(David Matthews)
Part IV Muad’Dib
(David Matthews)
Face B:
Space Oddity
(David Bowie)
Silent Running
(Peter Schickele/Diane Lampert)
Princess Leia’s theme (from Star wars)
(john williams)
Main theme from Stars Wars
(john williams)
Arrangé par David Matthews
Ingénieur du son: David Palmer
Assistant: Joel Cohn
Photographie: White Gate
Design: Sib Chalawick
Producteur: Creed Taylor
Keyboards:
Cliff Carter (solo synthétiseur Arrakis, Star Wars)
Basse:
Mark Egan
Gary King (solo mélodie sur Sandworns)
Batterie:
Steve Gadd
Andy Newmark
Guitare:
Hiram Bullock (solo sur Space Oddity, Star Wars, Arrakis, Muad’Dib, mélodie solo sur Princess Leia theme, Bene Gesserit)
Eric Gale (solo sur Sandworms)
Percussion:
Sue Evans
Gordon Gottlieb
Trompette/Bugle:
Jim Bossy
Randy Brecker (solo sur Space Oddity)
Burt Colins
John Faddis
John Gatchell
Joe Shepley (bugle solo sur Princess Leia’s theme)
Lew Soloff
Trombone:
Wayne André
Sam Burtis
Jerry Chamberlain
Tom Malone
Dave Taylor (basse)
Saxophone Alto:
David Sanborn (mélodie solo sur Bene Gesserit, Silent Running, Space Oddity; mélodie et solo sur Muad’Dib)
Saxophone ténor et soprano:
Grover Washington, jr (solo de ténor sur Sandworms, solo de ténor et mélodie sur Silent Running; solo de soprano sur Arrakis, Bene Gesserit
Hautbois/Clarinette:
Lew Del Gatto (solo de hautbois sur Princess Leia’s theme)
Flute/Piccolo:
David Tofani (solo sur Princess Leia’s theme)
Voix:
Googie Coppola (Space Oddity)
String Concertmaster:
Sanford Allen
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