Ce diable d’enregistrement, avec son titre énigmatique* à connotation free jazz, a dû en étonner plus d’un à sa sortie. D’ailleurs, pour ceux qui auraient découvert tardivement Yusef Lateef à travers « Influence » le double album des frères Belmondo, la surprise risque d’être totale. Malgré la présence d’Art Farmer, une autre légende du jazz, c’est sur les pistes de danse que Yousef Lateef nous entraîne. Entouré des spécialistes maison (Eric Gale, Gary King, Cliff Carter…) et épaulé par l’ancien directeur musical de James Brown (David Matthews), le saxophoniste élabore un album de funk substantiel, ponctué d’improvisations jazzy. Au fil des écoutes ce curieux mélange des genres finit par sonner comme une évidence et démontre, s’il en était besoin, toute l’étendue musicale de ce musicien hors normes.
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* Autophysiopsychic: La musique qui provient d’un développement physique, mental et spirituel de soi.
Face A:
1. Robot man 6:36
(Yusef Lateef)
2. Look on your right side 5:08
(Yusef Lateef)
3. YL (pronounced eel) 7:55
(David Matthews)
Face B:
1. Communication 9:21
(Yusef Lateef)
2. Sister Mamie 10:05
(Yusef Lateef)
Arrangé par David Matthews
Enregistré aux studios « Electric lady » en octobre 1977
Ingénieur du son: David Palmer, Assistant: Joel Cohn
Album coordonné par Betsy Palumbo
Photographie de couverture: Pete Turner
Photos intérieures: White Gate
Design: Sibbi Chalawick
Producteur: Creed Taylor
Saxophone ténor et soprano, flûte, Shahnai, voix:
Yousef Lateef
Bugle:
Art Farmer
Keyboards:
Cliff Carter
Basse:
Alex Blake (B2)
Gary King
Batterie:
Steve Gadd (B2)
Jim Madison
Percussion:
Sue Evans
Guitare:
Eric Gale
Violon électrique:
Noel Pointer (B2)
Chœurs:
Frank Floyd, Babi Floyd, Milt Grayson, Norberto Jones
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