Après le succès planétaire de l’album « Prelude- CTI 6021 » Eumir Deodato et Creed Taylor pensaient rafler la mise une nouvelle fois avec cet opus. Malheureusement et malgré des qualités artistiques évidentes ce disque
fut un échec commercial. On retrouve pourtant un des meilleurs
guitaristes funky de cette période: John Tropea visiblement transcendé pendant cet enregistrement. Une superbe adaptation de la « Rhapsody in blue » de George Gershwin
avec un très bon Billy Cobham. Des compositions devenues des classiques
du jazz funk comme Super Strut, Skyscrapers et comme toujours avec Deodato des arrangements somptueux.
♫ ♫ ♫ ♫
FACE A:
1. Nights in white Satin 6:00
(J. Hayward)
2. Pavane for a dead princess4:30
(M. Ravel)
3. Skyscrapers 6:35
(E. Deodato)
FACE B:
1. Super strut 8:55
(E. Deodato)
2. Rhapsody in Blue 8:46
(G. Gershwin)
Enregistré au studio Van Gelder en avril et mai 1973
Ingénieur du son: Rudy Van Gelder
Photo de couverture: Alen MacWeeney
Photo intérieure: Duane Michals
Design: Bob Ciano
Producteur: Creed Taylor
Arrangé et dirigé par Eumir Deodato
Keyboards: Eumir Deodato
Basse: Stanley Clarke, John Giulino
Batteries: Billy Cobham, Rick Marotta
Guitare: John Tropea
Percussions, congas: Rubens Bassini, Gilmore Degap
Trompettes: Burt Collins, Jon Faddis, Victor Paz, Alan Rubin, Joe Shepley, Marvin Stamm
Saxophone bariton: Joe Temperley
Trombones: Wayne André, Garnet Brown
Trombone basse: Tony Studd
Cor: Jim Buffington, Brooks Tillotson
Flute: Jerry Dodgion, Hubert Laws, George Marge, Romeo Penque
Violons: Max Ellen, Harry Lookofsky, Paul Gershman, David Nadien, Emanuel Green, Harry Cykman, Harry Glickman, Harold Kohon, Joe Malin, Gene Orloff, Elliot Rossof,Irving Spice
Alto: Alfred Brown, Emmanuel Vardi
Violoncelle: George Ricci,Charles McCracken, Alan Shulman
Contrebasse avec archet: Alvin Brehm,Russel Savakus
Du coup, j'ai instantanément ressorti celui ci.
RépondreSupprimerLa "pavane pour une infante défunte" issue de Ravel est originale et respectueuse.
Et le Gershwin effectivement si bien adapté.
Le casting, comme toujours... On en retrouvera pas mal sur les premiers albums de Michael Franks...
Toujours ces arrangements pour section cuivres-vents si pointus. Deodato, vraiment à plébisciter pour une re-naissance...
Ici, Cobham/Clarke, Tropea, Marotta... (cf Base Ball de M Franks)...
Bon, encore une fois article fouillé, précis...
Merci de faire revivre cette grande époque. Ça fait du bien que de replonger dans ces albums mémorables.
Y'a que Marotta sur Baseball de Michael Franks (cf "One bad habit" 1980).
RépondreSupprimerSi tu veux (ré)écouter les arrangements de Deodato pour Michael Franks c'est l'album "BURCHFIELD NINES" 1978 qu'il te faut. De toute façon tous ses disques de "The Art of tea" 1976 jusqu'à "Objects of Desire" 1982 sont à réécouter.
Rien de tel que ce cher Michael F pour envisager un début de week end. J'ai eu un mal fou à trouver un songbook afin de le jouer régulièrement, devant me résoudre à repiquer ses chansons (ce qui, en soit est en fait un plaisir) et j'ai enfin trouvé un songbook japonais qui répond à certaines attentes.
RépondreSupprimer"Burchfield nines" n'est pas celui que je connais le plus c'est celui de la Cookey Jar Empty ? (Souvenir du titre... en refrain background, ... when the cookie jar is empty,. . . .....).
Délicieux M Franks...
Art of Tea et le solo d'anthologie de Sanborn dans Monkey See...
Cet album... Rien que d'y penser ! Sacrée entrée en la matière et ce groupe mixte Crusaders-LA Express (cf Miles of Aisles de Joni Mitchell). M Brecker, D Sanborn... L Carlton, J Sample... le toujours subtil drumming de J Guerin (ce swing blanc... si west coast).
Il a toujours su s'entourer, un peu comme Ben Sidran, justement, avec classe et des artistes qui le lui rendent bien. Solo de Mr Blue de M Brecker qui a servi de "modèle " d'école... par exemple...
Qu'est devenu R Marotta ?... J'ai toujours beaucoup aimé de batteur.
Merci encore pour ces plongées CTI.
R Marotta ?: je sais pas trop à vrai dire. Il me semble qu'il a pas mal joué avec Deodato, John Tropea. J'ai le premier album solo du guitarite John Tropea 1975.
RépondreSupprimerhttp://www.johntropea.com/disc.html
Tu as sur tout l'album Steve Gadd sur une enceinte et Rick Marotta sur l'autre. C'est une curiosité en plus d'être un excellent album.
Cookey Jar Empty est effectivement sur "Burchfield nines". Dans une version très différente de celle du concert: Michael Franks with Crossfire: Live 1980. Quel album ! quel concert !
plutôt, c'est là que j'ai découvert m franks... je cherchais un cadeau à faire...
RépondreSupprimerpuis, la magie a opéré...