D'une couleur rêveuse, « Moondreams » navigue entre musiques lounge, jazz, bossa nova et pop. C'est une dizaine de petites cartes postales, pour la plupart du brésil, délicatement arrangées par Eumir Deodato. Un enregistrement qui ravira les collectionneurs, ceux-là même qui, depuis quelques années, exhument les vieilles musiques du cinéma italien des années 70 pour leur charme décalé, leur mélodie facile et entêtante. C'est un album que l'on picore, une gourmandise qui fond dans les oreilles et colle à la peau le reste de la journée. Pourtant il faut attendre la quatrième piste et les premières notes de flûte (probablement Hubert Laws) sur "One Of The Nicer Things" pour que le disque prenne vraiment son envol. Suit une série d'adorables petites vignettes exotiques comme : "Proton Electron Neutron", "5:30 Plane", "Soulful Strut", "Jackie, All ".
C'est un métissage de rythmes, de sons colorés d'une douceur ensorcelante. Les passionnés de musique de film remarqueront la présence du compositeur italien Armando Trovaioli (La B.O de « Parfum de femme » c'est lui). Sur ce disque Walter Wanderley revisite son titre “L'Amore dice ciao” tiré du film « La Matriarca » avec Flora Purim, Linda November, Stella Stevens et Susan Manchester au chant. Reste qu'il est bien difficile de repérer Flora Purim, l’icône du chant brésilien dans ce quatuor vocal.
C'est un métissage de rythmes, de sons colorés d'une douceur ensorcelante. Les passionnés de musique de film remarqueront la présence du compositeur italien Armando Trovaioli (La B.O de « Parfum de femme » c'est lui). Sur ce disque Walter Wanderley revisite son titre “L'Amore dice ciao” tiré du film « La Matriarca » avec Flora Purim, Linda November, Stella Stevens et Susan Manchester au chant. Reste qu'il est bien difficile de repérer Flora Purim, l’icône du chant brésilien dans ce quatuor vocal.
Si vous n'êtes pas allergique à la sonorité un peu kitsch de l'orgue, vous ne résisterez pas longtemps à Walter Wanderley et son jeu de notes piquées si original.
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On remarque les similitudes entre la pochette de George Benson : « Beyond The Blue Horizon » et celle de « Moondreams ». Elles ont toutes les deux été prises dans le cadre d'une série produite pour la Standard Oil. Dans l'interview de Richard Warner, le photographe Pete turner donne quelques précisions.
« Cette photo a été prise en Libye. Standard Oil m'avait engagé pour photographier leurs raffineries, et cette photo est celle d'un incendie en plein milieu du désert du Sahara. Il s'agit en fait de gaz de pétrole. En ce temps là, ils ne le liquéfiaient pas, ils le laissaient sortir de terre. Un jour je me suis perdu alors qu'imprudemment je m'étais éloigné en prenant des photos de dunes. Je n'avais pas l'intention de m'éloigner beaucoup, je pensais que j'allais simplement revenir sur mes pas. La venue d'une tempête a recouvert mes traces. Je n'avais ni eau ni nourriture, et finalement j'ai vu cet embrasement et j'ai su qu'il y avait des gens là bas »* (c)2002 Richard Warner Exclusive for A&M Corner
* Merci à Lucia du forum international: help.berberber.com pour sa traduction
Walter Wanderley : Moondreams (A&M/CTI SP 3022)
George Benson : Beyond The Blue Horizon (CTI 6009)
Arrangé par Walter Wanderley et Eumir Deodato
Face A
1. Asa Branca 4:30
(Luiz Gonzaga)
2. L'Amore Dice Ciao 2:35
(A. Travajoli/G. Guardabassi/R. Greenaway)
3. Penha 2:40
(Walter Wanderley)
4. One Of The Nicer Things 3:05
(Jim Webb)
5. Protron, Electron, Neutron 2:40
(Marcos and Sergio Paulo Valle)
Face B
1. 5:30 Plane 3:38
(Jim Webb)
2. Soulful Strut 3:00
(E. Record/S. Sanders)
3. Moondreams 2:30
(O Sonho) (E. Gismanti/J. Livingston/R. Evans)
4. Jackie, All (Jacqueline, Tudo) 3:25
(Eumir Deodato)
5. Mirror Of Love 2:45
(Eumir Deodato)
Musiciens:
Walter Wanderley : orgue et clavecin électrique
Jose Marino : basse
Joao Palma : batterie
Lulu Ferreira, Airto Moreira : percussions
Bernie Glow, Marvin Stamm : trompette, bugle
Danny Bank, Hubert Laws, Romeo Penque, Jerome Richardson, Joe Soldo : flûte
Harold Coletta, Richard Dickler, Theodore Israel, Archie Levin, David Mankovitz, Warren Tekula, Emanuel Vardi, Harry Zaratzian : violon
Richard Davis, George Duvivier : basse
Flora Purim, Linda November, Stella Stevens, Susan Manchester : voix
Enregistré aux studiosVan Gelder Studios en mars 1969
Ingénieur du son :Rudy Van Gelder
Photographie de couverture : Pete Turner
Design : Sam Antupit
Texte de présentation : Leonard Feather
Producteur : Creed Taylor
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